Laura Bachman
NE ME TOUCHEZ PAS
Avec 2 danseuses et 2 musiciens
Rencontre avec l'équipe artistique après la première représentation en présence de l'artiste associée Elisabeth Schilling.
FR La jeune danseuse et chorégraphe Laura Bachman, interprète remarquable de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016, puis de la compagnie de Benjamin Millepied à Los Angeles et de celle d’Anne Teresa De Keersmaeker (Rosas, 2016-2018), vient au Grand Théâtre avec sa première création Ne me touchez pas. Ce spectacle, pour lequel elle s’associe à l’accordéoniste aux multiples talents Vincent Peirani, accompagné sur scène par le percussionniste Michele Rabbia, désire explorer le toucher sous toutes ses formes et rendre visible l’énergie entre deux corps, l’espace qui les sépare ou la force qui les attire l’un vers l’autre. Essentiel dans notre perception du monde, le toucher évoque autant la douceur que la violence, la sensualité que l’austérité. Ne me touchez pas est un cheminement commun qui voit naître des sons et gestes qui se complimentent et qui permettent d’accorder le poumon de l’instrument avec le souffle des danseuses.
EN After glowing reviews as a dancer with Opéra de Paris ballet, Laura Bachmann joined Benjamin Millepied’s company before moving to Anne Teresa De Keersmaeker’s Rosas in 2016 and most recently joining Tanztheater Wuppertal Pina Bausch for the revival of Das Stück mit dem Schiff, also seen at the Grand Théâtre. She takes time out for her own projects, such as making her short film Chimera and working on choreography for Wes Anderson’s The French Dispatch. Ne me touchez pas is her first choreographic work for the stage, created for herself and fellow French rising star Marion Barbeau, as well as two live musicians. An exploration of intimacy inspired by Doris Lessing’s line in The Golden Notebook, ”Don’t touch me because I am afraid of feeling“, it considers the power of touch - from the taboo to non-consensual, aggressive, comforting, painful and tender.
DE Vor der Corona-Pandemie lebten wir in einer Welt des ständigen Körperkontakts und schenkten diesem keine besondere Aufmerksamkeit. Heute bekommt jedes Anfassen eine völlig neue Geltung, die fast schon heilig ist und uns in vergangene Jahrhunderte zurückversetzt, in denen die kleinste Berührung der Haut viel bedeuten konnte. Von dieser Überlegung geht Laura Bachman für ihr Duett Ne me touchez pas aus, das sie selbst mit einer Partnerin tanzt, begleitet von Akkordeon und Percussion. Bachman, die bereits in Stücken von Pina Bausch und Anne Teresa De Keersmaeker zu sehen war, hat eine erste, ebenso sinnliche wie poetische eigene Choreografie erschaffen, die flüchtige Momente der Intimität, der geteilten Körperenergie und der subtilen Erotik ebenso thematisiert wie Einsamkeit und Ablehnung.
