Dans Dingoes, la chorégraphe et danseuse Léa Tirabasso, formée à la London Contemporary Dance School et lauréate de la résidence de création à la chapelle Sainte-Marie d’Annonay (après Jill Crovisier, la saison dernière) dressera le constat d’une urgence de vivre avec fougue. La pièce est une course désespérée et absurde, une tentative d'accueillir la folie, d’oublier le temps et d’assouvir notre faim de vie.
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Dans cette pièce pour cinq danseurs.ses, la chorégraphe explore, à travers une recherche sur la manière dont les états émotionnels et physiques permettent de générer du mouvement, la notion de conscience comme malédiction: comment la conscience de notre finitude affecte-t-elle nos vies? Comment nous pousse-t-elle vers une folie, entendue comme marginalité créative et puissance de vie, mais aussi comme capacité de vision claire et vraie de la vie et de la mort. Le fou ne serait-il pas le détenteur de la vérité? La conscience est-elle le début de la folie?