Compagnie 111 – Aurélien Bory
Compagnie 111 – Aurélien Bory
invisibili
Avec 5 interprètes & 1 musicien
Prix Palmarès pour la meilleure performance
FR Aurélien Bory, metteur en scène prolifique, dont la mise en scène de l’opéra Orphée et Eurydice (23·24) a émerveillé le public des Théâtres de la Ville, revient à Luxembourg avec sa pièce invisibili, qui réunit théâtre, danse et art visuel face à une fresque du XVe siècle. En fond de scène, comme une partition scénique vertigineuse, le surdimensionné tableau mural Le Triomphe de la mort, qu’Aurélien Bory a découvert à Palerme, à la galerie du Palais Abatellis. Posé dans le contexte actuel, il évoque les fléaux d’aujourd’hui. Sur scène, cinq interprètes et un musicien établissent un dialogue à travers le temps et les arts avec les trente-quatre personnages de la fresque. Entre tableau vivant et danse macabre, invisibili est un spectacle qui parle de la conscience de la mort pour mieux célébrer les forces de la vie.
EN With his Compagnie 111, choreographer and director Aurélien Bory has carved a path as a visionary of spatial poetry and a virtuoso of stagecraft, receiving international acclaim for his mastery in blending diverse performance languages. After last season’s Orphée et Eurydice, he returns to Luxembourg with invisibili, inspired by his encounter with the city of Palermo and The Triumph of Death, an anonymous fresco from the 15th century, in which death strikes everyone without distinction of class, rank, age, or gender. In Bory’s hands, the monumental mural becomes a mesmerising backdrop, wondrously integrated in a profound dialogue with the dancers on stage, where narratives of contemporary relevance, including the plight of migrants and the challenges of illness, take place. Far from being a macabre dance of death, invisibili offers a captivating anthem to life.
DE Auf den Spuren Pina Bauschs vereint Aurélien Bory Theater, Tanz und bildende Kunst vor einem Fresko aus dem 15. Jahrhundert. Bory – dessen Inszenierung von Glucks Orphée et Eurydice in der letzten Spielzeit an den Théâtres de la Ville zu sehen war – huldigt der Hauptstadt Siziliens, Palermo. Dort entdeckte er den Triumph des Todes, ein großes Wandgemälde, das früher in einem Bürgerspital hing. Eine Reproduktion davon ziert den Hintergrund der Bühne. Auf ihr beschwören die TänzerInnen und DarstellerInnen der Compagnie 111 tragische Schicksale unserer Zeit, ob im Zusammenhang mit Migration oder Krankheit. Zwischen getanztem Bild und makabrem Reigen tritt invisibili in einen Dialog mit den Figuren des Freskos und macht sichtbar, was weder Form noch Farbe hat: den Tod und die Zeit.