Oona Doherty

mentions spécifiques
Oona Doherty
Hard to be soft – A Belfast Prayer
Avec 16 interprètes
Bord de plateau avec l’équipe artistique après chaque représentation.
Focus adolescence
FR Avec Hard to be soft – A Belfast Prayer, créé avec le compositeur David Holmes, né à Belfast, la chorégraphe Oona Doherty présente une pièce qui tient de la prière physique. Composé de quatre parties, le spectacle explore le rapport difficile des hommes avec leurs propres émotions. La pièce s’ouvre par un solo qui s’approprie la gestuelle puissante de jeunes nord-irlandais, puis, dans le deuxième tableau, Oona Doherty dresse le portrait des jeunes femmes adolescentes, les « Sugar army », et de leurs luttes quotidiennes pour être entendues et vues. S’en suit une partie kaléidoscopique sur les tares de la virilité et un dernier tableau qui célèbre la fin du cycle et la renaissance. Hard to be soft est une pièce qui évoque la mémoire brisée de Belfast, mais c’est aussi un travail poétique de sensibilisation et de transmission que la chorégraphe développe au cours de workshops dans chaque ville pour intégrer de jeunes amateur.ice.s dans le spectacle.
EN Oona Doherty’s Hard to be soft – A Belfast Prayer is an unflinching portrait of her hometown’s working-class communities, capturing their violence and vulnerability, quirks and courage. Blending brutal insurrection with fragile hope, the choreography distils the city’s energy into a four-part physical prayer, where street swagger meets intimate reflection. Set to a powerful score by David Holmes, Hard to be soft explores masculinity, sectarianism, and class, portraying a place where defiance is survival and beauty, armour. Hailed as one of Europe’s most exciting contemporary dance voices, Doherty crafts a deeply human tribute to Belfast, where pain, pride, and faith collide in motion. A workshop programme with girls and boys in Luxembourg will strengthen ties between the performance and the community.
DE Bei ihrem zweiten Besuch am Grand Théâtre erkundet Oona Doherty, wie Menschen dazu erzogen werden, ihre Gefühle zu verbergen. Im Solo, das den Abend eröffnet, eignet sich die gefeierte Tänzerin und Choreografin die kraftvollen Gesten nordirischer Jugendlicher an. Im Hintergrund vermischen sich derweil Stimmen aus Belfast mit sakral anmutender Musik von David Holmes, mit dem Doherty dieses „Belfaster Gebet“ gemeinsam erschaffen hat. Doherty fängt den Alltag der Arbeiterklasse ein, den man selten im Tanztheater sieht, seine Gewalt und Verletzlichkeit, seine Klischees und Laster, aber auch den Mut, die Kraft und die Energie, die in ihm stecken. Im Rahmen der Aufführungen finden Workshops für junge Frauen und Männer statt, die dann auch bei den Vorstellungen mitwirken werden.