Toi, moi, nous… et le reste on s’en fout

mentions spécifiques
Toi, moi, nous… et le reste on s’en fout
Laurent Delvert / Nathalie Ronvaux
Cycle Mémoire et héritage
Bord de plateau après la représentation du 5.10
FR Laurent Delvert entretient un rapport fidèle avec les Théâtres de la Ville, où il crée Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux au cours de la saison 17 • 18 et plus récemment On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset en 20 • 21. Pour sa nouvelle création, le metteur en scène se base sur l’histoire de ses propres grands-parents, dont il a retrouvé la correspondance échangée entre 1938 et 1945. Partant de cette relation épistolaire pleine de poésie et de promesses, datant d’une époque sombre de notre Histoire, à laquelle il rajoute des témoignages historiques, des fragments fictionnels et des chansons, il s’interroge à travers une forme de théâtre musical sur l’amour d’hier et d’aujourd’hui.
Laurent Delvert s’est entouré d’une équipe artistique internationale : l’autrice luxembourgeoise Nathalie Ronvaux, qui, de la même génération que lui, s’est elle aussi déjà penchée sur la mémoire de ses aïeuls, marque le texte de sa sensibilité et sa langue brute et puissante. Le compositeur français Thomas Gendronneau en écrit la bande originale, associant la nostalgie du violon, dont jouait la grand-mère de Laurent Delvert, à une musique pop-rock progressive interprétée en live par une incroyable équipe de comédien.ne.s franco-belgo-luxembourgeois.es.
Une pièce qui montre que les leçons du passé, celles de la haine et de la barbarie engendrées par les extrêmes au pouvoir, se répètent inlassablement, mais que l’amour perdure, et avec lui l’espoir.